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Iodine Thruster pourrait ralentir l’accumulation de déchets spatiaux

Par Claude ON4CN

Iodine Thruster pourrait ralentir l’accumulation de déchets spatiaux

Iodine Thruster pourrait ralentir l’accumulation de déchets spatiaux

Pour la toute première fois, un satellite de télécommunications a utilisé un propulseur iodé pour changer son orbite autour de la Terre.
Cette innovation, petite mais potentiellement perturbatrice, pourrait aider à débarrasser le ciel des débris spatiaux, en permettant à de minuscules satellites de s’autodétruire à moindre coût et facilement à la fin de leurs missions, en se dirigeant dans l’atmosphère où ils brûleraient. La technologie pourrait également être utilisée pour augmenter la durée de vie de la mission de petits CubeSats qui surveillent les cultures agricoles sur Terre ou de méga-constellations entières de nanosats qui fournissent un accès Internet mondial, en élevant leurs orbites lorsqu’ils commencent à dériver vers la planète.
La technologie a été développée par ThrustMe, une spin-off de l’École Polytechnique et du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), et soutenue par l’ESA à travers son programme de Recherche Avancée en Systèmes de Télécommunications (ARTES). Il utilise un nouveau propulseur – iode – dans un propulseur électrique qui contrôle la hauteur du satellite au-dessus de la Terre. L’iode est moins cher et utilise des technologies plus simples que les propulseurs traditionnels. Contrairement à de nombreux propulseurs traditionnels, l’iode n’est pas toxique et il est solide à température et pression ambiantes. Cela rend la manipulation plus facile et moins chère sur Terre. Lorsqu’il est chauffé, il se transforme en gaz sans passer par une phase liquide, ce qui le rend idéal pour un système de propulsion simple. Il est également plus dense que les propulseurs traditionnels, il occupe donc de plus petits volumes à bord du satellite.
ThrustMe a lancé son propulseur d’iode sur un nanosat de recherche commercial appelé SpaceTy Beihangkongshi-1 qui est allé dans l’espace en novembre 2020. Il a été testé plus tôt ce mois-ci avant d’être utilisé pour changer l’orbite du satellite.
[ANS remercie l’ESA pour les informations ci-dessus.]

Info de la Source Publié dans ANRPFD * ICI

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